Aucun scientifique n’aime les expressions « faits alternatifs » ou « post vérité » - fabriquées à l’usage du président américain Donald Trump qui émet 7 contre-vérités par jour en moyenne, a calculé le New York Times.
Comment fonctionne cet enseignement aujourd’hui ? Quels en sont les caractéristiques, les risques et pourquoi cet enseignement fait-il débat ?
Dans le paysage européen, la France fait figure d’exception. L’école publique n’y propose aucun cours confessionnel de religion (excepté en Alsace- Moselle). L’enseignement des « faits religieux » pour reprendre le terme utilisé dans le rapport de 2002 du philosophe Régis Debray s’y fait par d’autres biais, de façon transdisciplinaire, dans les cours d’histoire et de littérature par exemple.
Les faits religieux dans les programmes
Les faits religieux sont notamment abordés dans deux classes de niveau collège, la sixième et la cinquième, et suivant un ordre chronologique. Le christianisme et les Hébreux sont évoqués dans le programme de la première année de collège, l’islam ainsi que le Moyen-Age européen le sont l’année suivante.
Trop souvent, des parents d’élèves sont surpris de voir que leurs enfants abordent l’islam en classe de cinquième, pages du Coran dans les manuels à l’appui, note Isabelle Saint-Martin, directrice de l’Institut européen en science des religions (IESR) fondé par Régis Debray. L’islam y figure pourtant depuis un siècle.
Seule exception sur le territoire national : l’Alsace et la Moselle, qui sont les héritières du régime de cultes reconnus de type concordataire*(cf ci dessous).
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