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Pictogramme The Noun project - H Alberto GongoraD’où vient cette tradition de prendre des engagements pour l’année ?

Cette habitude remonterait à l’Antiquité. Il y a plus de 4 000 ans, la nouvelle année démarrait au moment de l’équinoxe de printemps et les Babyloniens profitaient de cette période pour « repartir à zéro » en rendant des objets empruntés et en remboursant leurs dettes. Les Romains ont repris cette coutume qu’ils ont associée au dieu à double face Janus.

En -46, Jules César met au point un calendrier dit « julien » qui débute un premier janvier. Cette règle tombe en désuétude durant plusieurs siècles : en France, l’empereur Charlemagne (env. 742-814) avait décidé que l’année débuterait à Noël. Ce n’est qu’en 1564 que le roi Charles IX (1550-1574) fixe le jour de l’an au premier janvier en signant l’Édit de Roussillon. Peu de temps après, en 1582, le pape instaure l’actuel calendrier grégorien, en avance d’une quinzaine de jours sur le calendrier julien qui reste en vigueur dans une partie du monde orthodoxe.

Aujourd’hui, à quoi les Français s’engagent-ils pour leurs bonnes résolutions ?

Surtout à mieux manger, faire du sport, prendre soin de leur corps et à « positiver » selon une étude de l’institut Toluna-Newpharma réalisée le 15 décembre 2018 auprès de 1 097 personnes.

Pour aller plus loin :

Illustration : Pictogramme The Noun project – H Alberto Gongora

Article initialement publié dans la lettre LaïCités
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