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Une nouvelle loi vient renforcer le contrôle de l’État chinois sur les religions au motif de « renforcer la sûreté nationale » depuis le 1er février 2018. Cette réglementation encadre strictement l’ouverture d’écoles confessionnelles et interdit d’enseigner les religions en dehors des établissements autorisés. Les moines tibétains doivent demander un permis de se déplacer dans le pays.

300 millions de croyants

Pékin surveille de près les instances religieuses du pays. Chacune doit d’ailleurs être enregistrée sous le statut « d’association religieuse patriotique » et montrer sa loyauté au régime socialiste. Sont reconnues officiellement : l’islam, le bouddhisme, le taoïsme, le catholicisme et le protestantisme. Reconnaissance n’est pas confiance dans la Chine socialiste qui compte pourtant quelque 300 millions de croyants pratiquant une religion selon les statistiques officielles, dont au moins 23 millions de protestants, entre 23 et 25 millions de musulmans et 6 millions de catholiques. Les bouddhistes représenteraient 100 millions de croyants et les taoïstes 2 millions.

Pékin traque les Églises illégales, notamment protestantes évangéliques, et fait détruire les églises construites sans avoir scrupuleusement respecté la procédure en vigueur. Dernière démolition en date à la mi-janvier, une église monumentale située à Linfen, dans le nord du pays.

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