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Ce comité, créé par diverses personnalités dont Pierre Bergé, en 1989 après les affaires dites du foulard de Creil, milite pour une application plus étendue du principe de neutralité. Le comité est présidé par Jean-Pierre Sakoun qui a réaffirmé à l’occasion de la cérémonie de remise des prix que « la laïcité est un principe constitutionnel et législatif, mais aussi un mode de vie ». Le président d’honneur de l’association est Patrick Kessel, journaliste et essayiste, grand maître du Grand Orient de France entre 1994 et 1995.

Un prix catégorie international a été décerné à l’écrivain algérien Boualem Sansal, un prix catégorie sciences et laïcité à Jean-Pierre Changeux, neurobiologiste. Des mentions spéciales ont récompensé Jean-Pierre Obin, inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale et auteur d’un rapport sur les signes et manifestations d’appartenance religieuse en 2004 ; à l’écrivaine Tania de Montaigne, auteure de L’assignation, les Noirs n’existent pas (Grasset, 2018) ; à Raif Badawi, blogueur saoudien athée emprisonné et condamné à mille coups de fouet dans son pays, prix Sakharov 2015 ; à Ensaf Haidar, épouse de Raif Badawi ; et symboliquement à Sarah Doraghi, journaliste française née en Iran pour « les femmes iraniennes en lutte pour leur liberté ».

Par ailleurs, le Prix de la laïcité de la République française, remis par l’Observatoire de la laïcité (instance consultative rattachée à Matignon) sera remis en décembre 2018.

Article initialement publié dans la lettre LaïCités
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