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Le document, intitulé « CODE » (Comportement, Organisation, Dialogue, Éducation), vise à aider les encadrants à trouver des réponses aux questions qu’ils peuvent rencontrer.

La plupart des associations sportives ne peuvent pas imposer la neutralité religieuse et d’opinion. En revanche, elles peuvent et doivent être strictes sur les questions de sécurité, d’hygiène et de prosélytisme. D’autre part, le document souligne : « Une “démarche laïque” est cependant souhaitable et envisageable dès lors qu’il s’agit d’une volonté de management des expressions et de la diversité, visant à concilier libertés individuelles et volontés émancipatrices ».

Le guide propose d’abord une méthode d’analyse de la situation en forme d’abécédaire : A pour analyser la situation, B pour « bosser » la question, C pour « comprendre sans être complaisant », D pour « dialoguer ». Il propose aussi des cas pratiques, notamment sur la tenue pour laquelle il est recommandé de « prendre en compte systématiquement et exclusivement les questions liées à la sécurité de la pratique, au bon déroulement du fonctionnement de l’association et des activités mises en place ». Les demandes de non-mixités doivent être refusées, en dehors de cas très précis comme la protection des victimes de violences à caractère sexuel.

Le document pose 6 critères objectifs qui autorisent de restreindre ou d’interdire les manifestations religieuses. Pour les sportifs : La sécurité et la sûreté, l’hygiène et la propreté, le prosélytisme. Pour les personnels encadrants et administratifs : l’entrave à la mission professionnelle, l’organisation du service, les intérêts vis-à-vis de l’objectif de l’association ou les intérêts économiques.

Les 11 000 associations membres de l’Ufolep regroupent 400 000 licencié.e.s dans 130 activités sportives.

Article initialement publié dans la lettre LaïCités
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