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Comment analyser ce basculement ? Comment mieux le comprendre pour tenter de le prévenir ?

Environ 18 500 signalements d’individus radicalisés figurent dans le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Début août 2017, l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb dévoilait ce chiffre après une attaque contre des militaires à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Le Figaro précise que parmi les signalements de ce fichier national, créé en mars 2015, 26% concernent des femmes radicalisées, 16% des mineurs et 34% des convertis.

Dans un Avis sur la prévention de la radicalisation publié en mai 2017, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) précisait que la majorité de ces personnes fichées ne présentent pas de danger pour la sureté de l’État : 3000 à 4 000 (soit 16 à 21%), sont considérées comme dangereuses et suivies de façon spécifique.

Si ces chiffres donnent le vertige, il faut tout de même les mettre en perspective. En fonction des enquêtes, on compte entre 3 et 5 millions de musulmans en France (estimation basse : Institut Montaigne en 2016, estimation haute : projections à partir de l’enquête Trajectoire et Origines en 2008). Ces 18 500 radicalisés, s’ils se réclament tous de l’islam, représentent donc entre 0,6 et 0,4% de ces croyants. Plus de 99% des musulmans ne sont pas radicalisés ou signalés comme tels.

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