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Des chercheurs ont présenté leurs analyses sur « Les nouveaux vocabulaires de la laïcité » dans une comparaison France-Québec à l’École supérieure du professorat et de l’éducation (Espé) de Bordeaux fin juin 2017. Verbatim de cette journée de travail.

La laïcité, « un mot qui sent la poudre ». Cette expression, employée par le professeur de droit Jean Rivéro, fait assez largement écho aux situations en France et au Québec. Dès l’introduction de la journée de travail sur « Les nouveaux vocabulaires de la laïcité », à l’École supérieure du professorat et de l’éducation (Espé) de Bordeaux, la comparaison entre France et Québec fait sens, malgré les différences entre les deux pays. D’un côté de l’Atlantique, la France, « fille aînée de l’Église catholique »*, largement sécularisée et devenue République « indivisible, laïque, démocratique et sociale » selon sa Constitution de 1958. De l’autre le Québec, province francophone du Canada, où la laïcité n’est pas inscrite dans la Constitution et où la notion « d’accommodements raisonnables » s’applique depuis 1985 en vertu d’une jurisprudence de la Cour suprême du Canada.

* : L’expression serait liée au baptême de Clovis, à Reims, vers 496, quand bien même la France n’est pas le premier pays à faire du christianisme sa religion d’État – c’est l’Arménie en 301. Cette formule semble attestée à la Renaissance (fin du XVe siècle). Elle est employée telle quelle au XIXe siècle, par le religieux Henri Lacordaire (1802-1861). Elle est reprise par le pape Jean-Paul II, en visite à Paris en 1980.

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