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Cette fête existe depuis plus de 3 000 ans, période à laquelle on fêtait la nouvelle année au moment de l’équinoxe de printemps. La plupart des rites pratiqués sont hérités de l’un des plus anciens monothéismes : le zoroastrisme – aussi appelé mazdéisme en référence au nom de son dieu unique, Ahura Mazdāh, père du feu. Par exemple, le dernier mercredi avant la fin de l’année (l’équinoxe selon ce calendrier), il est de coutume en Iran d’allumer un feu et de sauter par-dessus.

Le zoroastrisme a été religion d’État en Perse durant le règne des empereurs sassanides (de 224 à 651 de l’ère commune). Il est apparu en 660 avant Jésus-Christ dans la région de l’actuel Afghanistan (Bactriane), et a été répandu par un prophète appelé Zoroastre (ou Zarathoustra – qui aurait inspiré Nietzsche). Ce culte repose en partie sur l’Avesta, un livre sacré qui contient les chants de Zarouthoustra (les Gathas) auxquels ont été ajoutés d’autres textes sur les traditions et coutumes. Aujourd’hui, il ne subsiste qu’une centaine de milliers de zoroastriens dont la moitié vivent en Inde (les parsis) et 30 000 en Iran, où ils entretiennent toujours le feu sacré du dieu Mazdāh (qui ne doit jamais s’éteindre), dans le temple de l’oasis de Yazd.

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