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Le baha’isme est un monothéisme fondé en Perse au XIXe siècle. Le 20 octobre 2017, les fidèles baha’is fêtaient les 200 ans de la naissance d’un de leurs prophètes : Mirza Husayn Ali (1817-1892), dit Bahaullah. Ils révèrent le Bahaullah en tant que messager de Dieu dans la continuité de Jésus et Mahomet. Ce prophète prônait notamment l’unité de l’humanité toute entière.

Le Bahaullah est en fait le deuxième prophète baha’i, mais c’est lui qui rédige l’ouvrage qui fixe les lois et principes que les croyants vont suivre. Il prend la suite du Bab (1819-1850à, un marchand persan auteur d’un premier ouvrage, le Bayan, dans lequel le Bab prédit qu’il aura un successeur et que ce dernier apportera la paix universelle. Le messianisme du marchand inquiète les autorités qui l’arrêtent et le fusillent en 1850. Le Bahaullah prend la relève en s’autoproclamant « messager de Dieu » en 1863. Il est exilé à Bagdad, Constantinople, puis à Acre, dans la baie d’Haïfa (de nos jours en Israël), qui était à l’époque une ville pénitentiaire de l’Empire Ottoman.

Pas de clergé, peu de rituels

Aujourd’hui, Haïfa est une « Jérusalem » baha’i : le siège de la religion baha’i se trouve au sommet du Mont Carmel, qui abrite un grand centre spirituel baha’i ainsi que les mausolées du Bab et du Bahaullah. Ce haut lieu spirituel est parfois connu du grand public pour ses immenses jardins, répartis sur 19 terrasses et répertoriés dans la plupart des guides touristiques comme un lieu incontournable.

Le temple lotus de New Delhi.

Les baha’is revendiquent entre 5 et 6 millions de fidèles dans le monde, majoritairement en Asie, en Amérique et en Afrique. Leur temple à New Delhi, en Inde, serait fréquenté par environ un million de fidèles. Le bâtiment est aussi une attraction touristique de par son architecture en forme de lotus. En France, on compterait quelque 5 000 fidèles baha’is. Leur foi aurait été diffusée en France par le fils du Bahaullah, lors d’un séjour à Paris dans les années 1910.

Ces croyants n’ont pas de clergé et accomplissent peu de rituels. Ils se retrouvent généralement les uns chez les autres pour prier. Sur chacun des continents, il existe des « Maisons d’adoration », de grands temples où il est possible de prier et de chanter, mais où les effigies, la musique, les rites et les sermons sont proscrits, conformément aux instructions du Bahaullah.

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