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Il s’agissait d’une des propositions du rapport de l’Institut Montaigne de Hakim El Karoui La Fabrique de l’islamisme paru début septembre. Hakim El Karoui est normalien, agrégé de géographie et il a fait partie du cabinet du Premier ministre en 2002. Il avait publié en 2016 un autre rapport de l’Institut Montaigne : Un islam français est possible.

Dans son rapport de 2018 La Fabrique de l’islamisme (environ 600 pages), Hakim El Karoui – réputé être un spécialiste écouté par le président de la République Emmanuel Macron – propose notamment l’instauration d’une « taxe halal » pour financer la construction de mosquées sans passer par des capitaux étrangers.

Interrogé sur cette proposition par Jean-Jacques Bourdin sur RMC, le ministre de l’Éducation nationale a répondu de façon plus générale sur le développement de l’apprentissage des langues en affirmant qu’au même titre que le chinois ou le russe, il fallait « donner du prestige à ces langues » tout en « questionnant la façon dont l’arabe s’apprend aujourd’hui, dans des structures dédiées, avec [des] dérives communautaristes ».

Combien d’élèves cet enseignement concerne-t-il ?

Selon les chiffres des effectifs 2017 de l’Éducation nationale, reproduit sur le site des Décodeurs du Monde, à la rentrée 2017, 567 élèves étudiaient l’arabe en école primaire (soit 0,008% des écoliers), dans le cadre des cours de langues vivantes à l’école, obligatoires depuis peu du CP au CM2 ; 4.573 au collège (soit 0,1% des collégiens) ; 6.601 élèves l’étudiaient au lycée (0,3% des lycéens).

Pour aller plus loin :

Article initialement publié dans la lettre LaïCités
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