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Ce chiffre officiel a été annoncé en 2018 juste après la vandalisation des deux arbres plantés en mémoire d’Ilan Halimi à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), lieu où le jeune homme avait été torturé et battu à mort en 2006 par « le gang des barbares » parce qu’il était juif et que ses ravisseurs le supposaient riche.

Cet acte s’inscrit dans la suite d’une série qui a provoqué l’émoi. Samedi matin, à Paris, la
vitrine d’une boutique de bagel a été retrouvée portant l’inscription « juden », juifs en allemand. Le même week-end, des portraits de Simone Veil peints sur des boîtes aux lettres devant la mairie du XIIIe arrondissement, ont été recouverts de croix gammées.

Pour Delphine Horvilleur, rabbin et auteur d’un livre sur l’antisémitisme, interrogée sur Europe 1, ces signaux doivent alerter :

« quand on s’en prend aux juifs, c’est toujours un prélude d’une violence qui va s’abattre sur tout le monde. L’antisémitisme est toujours l’annonce d’une faillite générale ».

Elle prévient que :

« l’antisémitisme n’est pas le problème des juifs. C’est une problématique nationale qui nous concerne tous ».

 

Article initialement publié dans la lettre LaïCités
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