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Ce discours est prononcé à La Roche-sur-Yon en 1906. Georges Clemenceau, alors ministre de l’Intérieur chargé d’appliquer la loi de Séparation des Églises et de l’État adoptée en décembre 1905, y consacre une grande partie de son discours. Il ne se prive pas de vives critiques à l’égard de l’Église catholique : le contexte est à la « crise des inventaires », le Saint-Siège refuse la loi de 1905, des catholiques se révoltent, il y a des morts.

“ Aujourd’hui, comme au temps de l’ancienne guerre civile, c’est la question de la liberté de conscience qui nous est posée. On ose dire que les républicains sont des persécuteurs quand ils ne font rien que de réaliser les conditions de droit par lesquelles doit s’accomplir la libération des esprits. La liberté de conscience est le principe fondamental du parti républicain. Notre gloire est d’affranchir ceux-là même qui nous maudissent. Mais n’est-il pas temps que nous cessions d’être méconnus par ceux-là mêmes de nos concitoyens à qui nous apportons, en dépit d’eux-mêmes, la vie de liberté. C’est pour m’expliquer avec ceux qui nous jugent sans nous comprendre, sans se comprendre eux-mêmes, que je suis venu parmi vous. […]

 

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